On entend souvent qu'ouvrir un REEE pour un enfant, c'est un geste qui se pose tôt, souvent dès sa naissance. Avec raison, car c'est en cotisant sur une longue période que l’on maximise les avantages du REEE en termes de rendement et que l'on peut maximiser les subventions gouvernementales.
Mais faut-il pour autant jeter l’éponge si on y pense tardivement ? Pas du tout, car il est possible de faire du rattrapage de subventions gouvernementales disponible, en passant à l'action avant le 31 décembre de l’année des 15 ans de l’enfant. Mais encore faut-il savoir comment s'y prendre.
En principe, il est possible d'aller chercher des subventions en cotisant au REEE jusqu'au 31 décembre des 17 ans de l'enfant qui en est le bénéficiaire. Le hic, c'est que si aucun REEE n'a été ouvert avant le 31 décembre de l'année du 15e anniversaire, il sera encore possible d’épargner, mais les subventions ne seront plus accessibles.
Il ne s'agit pas là de dispositions propres à Kaleido mais bien de règles applicables à tous les fournisseurs de REEE au Canada. Pourtant, malgré ces règles, il est très avantageux d'ouvrir un nouveau REEE pour son ado.
Ce qu’il faut savoir du REEE, c’est qu’un enfant accumule des droits aux subventions à partir de sa naissance. Afin de profiter de ces subventions non-utilisées, le parent qui ouvre un REEE tardivement pour son enfant peut cotiser jusqu’à 36 000 $ à raison de tranches de 5 000 $ maximum par année.
Prenons, par exemple, le cas d’Anthony (non fictif),14 ans. Ses parents voient bien que les études postsecondaires de leur fils arrivent à grands pas et que ce dernier souhaite aller étudier dans une autre région. Ses parents décident d’investir tout ce qu’ils peuvent dans son REEE.
| Cotisations | 20 000 $ | |
| Subventions | 6 000 $3 | |
| Revenus cumulés | 2 205 $ | |
| Valeurs du REEE | 28 205 $ |
Cet investissement de 20 000 $ sur 4 ans permet donc à Anthony de toucher un montant de 8 205 $ en paiements d’aide aux études (PAE). Comme ses parents peuvent récupérer leur capital – de façon progressive ou d’un coup – lors du décaissement pour ses études, il s’agit d’un placement avantageux pour toute la famille.
1. Le fait de respecter l’une de ces deux conditions permettra d’ouvrir un régime enregistré d’épargne-études individuel mais ne sera pas suffisant pour contracter un plan collectif.
2. Le taux de base de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) est de 20 %, et celui de l’Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) est de 10 %. Selon notre projection, calculée jusqu’au mois de mai des 18 ans du bénéficiaire, les cotisations, la SCEE, l’IQEE ainsi que les revenus générés sur toutes ces sommes fructifient selon un taux de rendement effectif annuel net de frais variant entre 2,34 % et 3,77 % dans le plan IDEO+ Évolutif.
3. En supposant que la personne visée par l’analyse a les droits de subventions nécessaires à son REEE.